C’est là que se niche la mémoire.
Mes cicatrices dans les mains sont le lien entre mes expériences et l’usure douloureuse de la vie sur mon corps. Mes mouvements incontrôlés sont les cicatrices de mon accident de naissance.
Si personne ne me regarde comme une personne - une personne comme soi,
est-ce une manière d’éviter de reconnaître mes sentiments et d’avoir à les partager ?
Si les cicatrices sont le lien visible entre la vie et la mort, me regarder comme un objet ou un animal sans âme permet-il d’éviter de se confronter à sa propre mort ?